COMMUNIQUE DE PRESSE DU 30/03/2018

COMMUNIQUE DE PRESSE Le Crédit Mutuel Loire Atlantique Centre Ouest vit le plus long mouvement social de son histoire. En grève depuis vendredi 23 Mars, et à la majorité des grévistes présents hier, le mouvement a été reconduit jusqu'à mardi en intersyndicale CGT CDFT. Le dernier mouvement important date de 1998. La direction a unilatéralement décidé de dénoncer l'accord sur le temps de travail de 1999 qui permettait en échange de journées longues et d'heures supplémentaires non comptabilisées d'avoir un jour de repos par quinzaine soit 23 jours par an (Journée pour profiter de ses enfants ou pour souffler ) avec une moyenne hebdomadaire annuelle officielle de 35h (alternance de semaine de 39h et de 31h). La direction veut imposer un 37h semaine avec de 11.5 jours de RTT annuels et cela aux salariés de base de son réseau tout en maintenant ses encadrants, chefs d'agence et siège à 39h semaine et 23 jours de RTT. Après maints sacrifices, charge de travail impossible, objectifs commerciaux démesurés et marquage à la culotte, les salariés dénoncent une inéquité absolue, le mépris du travail accompli avec de bons résultats et une méconnaissance des conditions de travail réelles dans les agences. L'à¢me mutualiste du Crédit Mutuel, ce sont ses salariés qui la portent au quotidien avec un sens fort du service client rendu, du conseil apporté et de sa satisfaction. Or aujourd'hui vos conseillers ne s'estiment plus en mesure d'apporter aux clients le service reconnu qui fait que le Crédit Mutuel est la marque bancaire la plus appréciée. La direction se dit pressée de négocier un accord sans s'engager sur grand-chose. Tout juste un peu d'argent, ce qui n'est pas la priorité des collègues. Il faut rappeler que sans nier les avantages d'un grand groupe bancaire, les salariés du Crédit Mutuel sont les moins payés de la Banque en général, pas commissionnés et ceux de Loire Atlantique Centre Ouest les moins payés du Crédit Mutuel. La direction n'a daigné accorder sous la pression un 1er réel entretien qu'au 5ème jour de grève Les salariés se sentent méprisés et non écoutés Nombre d'entre eux craquent et sont tombés en pleurs devant la violence des conditions de travail et la provocation ressentie au vu des mesurettes d'accompagnement sur lesquelles elle a bien voulu s'engager à minima. Conscients que la réunion programmée mardi ne répondra pas à toutes les attentes, le calendrier prévu s'étale sur plusieurs mois, et qu'une grève durable n'est souhaitable pour personne, les salariés vivent difficilement de ne pas honorer le service à leurs clients et réfléchissent à une autre forme de pression contre la direction qui joue la montre.